Carte des loyers moyens de bureaux à Paris

Analyse du marché immobilier de bureaux pour 2025 

Mise à jour au 15 avril 2025

Tendances générales

Le marché de l’immobilier de bureaux à Paris en 2024 s’inscrit dans la continuité des défis posés en 2023, avec des signes d’essoufflement. Plusieurs facteurs, tels que la persistance du télétravail, les incertitudes économiques, et les attentes croissantes en matière de durabilité, continuent d’influencer ce secteur.

L’année 2024 marque une polarisation croissante entre les bureaux situés dans le cœur de Paris, notamment dans le Quartier Central des Affaires (QCA), et ceux en périphérie. Alors que le QCA maintient une demande soutenue, les zones périphériques comme La Défense et la Première Couronne enregistrent un ralentissement. Cette divergence est particulièrement visible avec un taux de vacance plus élevé dans les zones excentrées.

Volumes et chiffres clés

Sur le premier semestre 2024, environ 853 300 m² de bureaux ont été loués ou vendus en Île-de-France, marquant une baisse de 5 % par rapport à 2023. Ce chiffre reste en dessous de la moyenne historique, soulignant le ralentissement du marché​.

En termes d’offre, l’Île-de-France affiche environ 4,98 millions de m² de bureaux disponibles, soit une hausse notable. Le taux de vacance régional atteint désormais 9 %, reflétant une saturation de l’offre dans certains secteurs périphériques​.

Lieux en difficulté

Les quartiers périphériques, notamment en dehors de Paris intra-muros, comme La Défense et certaines zones de la Première et Deuxième Couronne, continuent de souffrir. Le taux de vacance y est plus élevé, et l’attractivité de ces zones reste moindre par rapport à des secteurs plus centraux

Cette situation est accentuée par la faible demande pour des espaces de plus de 5 000 m², freinée par les besoins réduits des grandes entreprises cherchant à optimiser leurs surfaces.

Valeurs locatives

Les loyers pour les bureaux de seconde main n’ont jamais été aussi élevés dans les quartiers les plus prisés de Paris. Dans le QCA, les loyers atteignent jusqu’à 740 €/m²/an, tandis que le loyer prime reste stable autour de 1 000 €/m²/an​.

Perspectives pour 2024

Pour la seconde moitié de 2024, la demande placée devrait osciller entre 1,8 et 1,9 million de m², en baisse par rapport aux années précédentes. Les mouvements restent limités, notamment en raison de l’attente des résultats des élections législatives et des décisions politiques qui en découleront, affectant potentiellement les investissements publics.